Chronique de Summertime escape
Il y a quelques mois, nous avions dit beaucoup de bien d’un ep 5 titres envoyé par Godot. Malgré ses qualités, nous nous demandions s’il allait pouvoir tenir le niveau sur la longueur d’un album. Ce songwriting complexe et singulier risquant d’épuiser rapidement le bonhomme. Aujourd’hui que « Summer escape », son premier album nous est parvenu, nous voilà rassurés, Godot nous tient en haleine en treize titres sans jamais tomber dans la facilité. Il y a du Beirut chez lui (« Jailed in a sol Lewitt canvas », « Goodbye (last words for Arcane) ») et ce n’est pas la pire des comparaisons. Il y a cette même envie de nous emmener vers des horizons inhabituels, de nous bouleverser par des constructions dérangeantes parfois abstraites, de nous déranger par la trahison de certaines mélodies pour des digressions paradoxales (« Walden ? »). En fait, Godot fait du songwriting folk et expérimental à la fois dont l’âme, à défaut d’être noire, est jazz car il sort son écriture de binarisme pour la faire entrer dans le monde flou pour l’amateur de pop, du multiplexage et de polyphonique. Tout mesure gardée, Godot pourrait presque être décrit comme le Lynch du folk. C'est-à-dire le songwriting qui plonge en permanence dans les méandres de l’inconscient.
Biographie
Après deux expériences dans des groupes (Arcane et Rosebud), Godot décide à partir de 2006 de poursuivre sa route seul comme un grand afin de créer quelque chose de plus personnel. Personnel et singulier seront les maîtres mots de son début de discographie avec l’intrigant « Summertime escape » édité en catimini en 2007.
1 Comments:
jerôme! je t'ai trouvé ici
http://www.cnvill.demon.co.uk/mfjahnfr.htm
http://www.cnvill.demon.co.uk/mfknowl.htm
si tu ne les as déjà lu (la deuxième en français heureusement)
lewis (lewis.krauthamer@yahoo.com)
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